Attention : j’ai rédigé cet article après deux semaines de diète rédactionnelle pour motif de vacances donc j’avoue m’être un peu lâchée sur le style… Un peu comme un drogué qui retrouve sa cam, quoi.
Vous comme moi, vous le savez : il est aujourd’hui très facile d’ouvrir un restaurant (à condition, bien entendu, d’avoir les finances nécessaires). A en croire les tendances, nous sommes de plus en plus nombreux à nous réveiller le matin avec cette folle envie de tout plaquer pour… « ah tiens, et si j’allais vendre des tortillas bio dans un camion sur le bord de la route, moi ? ». Cette épidémie d’envies-de-tout-plaquer a vu fleurir camions, roulottes ou encore chariots culinaires plus ou moins ambulants un peu partout en villes et ailleurs.
Mais, si cette tendance au développement de points de restauration éphémères est grandissante, elle a aussi son revers de la médaille : il n’y a pas de place pour tout le monde ! Nos estomacs ne sont pas dix fois plus gros qu’il y a 20 ans, cette époque révolue où manger hors de chez soi se limitait encore à une salle dans un restaurant. Et qu’est-ce qui se passe dans ces cas-là ? Souvenez-vous vos cours d’économie, quand la prof un peu bizarre vous rabâchait avec passion les théories de la loi de l’offre et de la demande… « Quand un marché fonctionne bien, la concurrence fleurit un peu partout, et le marché est plus ou moins rapidement saturé ».
Imaginez-vous : vous vous levez demain matin atteint de cette fameuse envie-de-tout-plaquer et vous vous dites, dans un éclair d’audace et de folie que, finalement, vous allez le réaliser ce rêve qui vous tient à cœur depuis des années : « Je vais ouvrir mon restaurant / ma roulotte à pâtes fraîches / mon chariot à galettes-saucisses / ma baraque à frites / (mettez ici l’objet de votre rêve) ! ». Et vous vous lancez. Lire la suite